hastaghankuk - 해시태그한국

En introduction, j'ai promis de vous parler de mon voyage et de mon lien avec la Corée.

J'ai tellement de choses et d'anecdotes à raconter…

Tout est arrivé pendant le confinement en mars 2020 pour endiguer la Covid-19.

Comme bon nombre d'entre nous, j'étais en télétravail à temps plein n'ayant pour options de détente que les promenades au parc et la télévision.

Abonnée à un site de streaming que je ne nommerai pas, j'avais fait le tour des séries anglaises et nordiques. N'étant pas friandes de cinéma américain, le moment est venu où j'avais vu toutes les fictions sauvegardées sur Ma Liste.

L'algorithme à l'affut de mon ennui, s'est fait un devoir de me proposer une série coréenne.

Préjugé en avant, j'ai fait un parallèle avec l'industrie Bollywood et j'ai rejeté la proposition.

Après une semaine de mails quotidiens insistants émanant du toujours même site dont on ne prononce pas le nom, j'ai fini par lancer la série suggérée : Crash landing on you.

Impression : mélange d'humour, d’amour, de règlement de compte entre héritiers de chaebols et une note de tension politique nord-sud-coréenne. A bas les préjugés ! Une seule saison de 16 épisodes, ma foi, rien qui puisse décourager.

J'ai passé de très bons moments, et j'ai beaucoup ri.

Conclusion : J’ai adhéré : à l'histoire certainement, au sens aigu de la mode de la société coréenne, au talent d’acteurs; à la langue un peu moins. L'oreille, paresseuse, habituée à l'anglais et pousse parfois l'audace au suédois, ne trouve aucun repère auditif dans le coréen.

Et pourtant, une fois ce drama terminé et loin d'être découragée, je me lance dans la lecture de Something in the rain.

Confirmation : j'adore les séries coréennes, je prends beaucoup de plaisir à écouter le coréen (mon premier mot : 알았어 : je sais, j'ai compris).

De série en série, je suis tombée sur le très réussi drama Mr Sunshine, série relatant l’histoire de la Corée au début des années 1900.

Je passe de la découverte à une curiosité croissante : je veux tout savoir : l’histoire, conflit entre les 2 Corées, l'alphabet (j'étais fascinée par la combinaison de plusieurs lettres pour écrire des syllabes), le secret beauté des Coréennes et Coréens, la cuisine,...; tout.

On trouve une multitude de sites, de blogs, d’articles, conseils voyage… tout tend à susciter plus d’intérêt.

Mes connaissances à propos du Pays du matin frais (Joseon), se limitaient à un lointain cours d’économie qui prévoyait l’émergence et la montée en puissance des 4 dragons d’Asie du Sud est (entendez par là, la Corée du Sud, Taiwan, Singapour et Hong Kong) ; et c’est chose faite.

Si le professeur à l’époque n’avait pas cité le terme de hallyu, je suppose toutefois que c’était bien de cela qu’il s’agissait.

Je découvre effectivement un pays qui passe, en 30 ans, de pays du tiers monde et sous dictature dans les années 80 à pionnier dans le domaine technologique, et puis un peu plus tard de la pop culture, du cinéma, de la cosmétique…

L'idée de visiter la Corée est donc devenu une certitude. Certitude qui devra attendre la fin des restrictions aux voyages avant de prendre forme.

Début 2023, lancé sur le ton de la blague, ma sœur m'a proposé que l'on fasse le voyage ensemble. J'ai pris moins de temps à me décider qu'à appuyer sur la télécommande 3 ans auparavant.

La planification et l'organisation ont été expéditifs: oui, la Corée vit en l'an 3000 et tout est pratique et bien structuré; il n'y avait plus qu'à, comme on dit par ici.

가자 !